Présentation



Une galerie de toit de voiture peut-elle devenir une galerie d'art? C'est à partir d'un jeu de mot que l'on qualifiera de médiocre que s'est créée la galerie fiat panda. Plus exactement, c'est au regard des piétons au passage de sa voiture surmontée d'une œuvre qu'Alexandre Giroux, le fondateur de la galerie, a eu la puce à l'oreille. Un regard que l'on ne trouve pas dans les galeries d'art, un regard qui doute de ce qui s'offre à lui.
Tout d'abord vint donc l'idée de fabriquer une œuvre spécialement conçue pour la galerie de la fameuse Fiat Panda. Puis, tout naturellement l'envie de mettre le "lieu" à disposition d'autres imaginations.
Il fallut, par conséquent, inventer des règles au fonctionnement de cette galerie d'art atypique. Il est par exemple demandé aux artistes exposants de décider du lieu du vernissage, pour que le contexte s'adapte à l'œuvre, manière de se jouer des préceptes de l'art in situ. Autre exemple, l'exposition dure le temps d'un plein d'essence et pérégrine au gré des déplacements personnels de son conducteur.
Le prospectus promotionnel de la galerie calqué sur ceux des marabouts (donc glissé sous les essuie-glaces des voitures) l'annonce : "Remédie à toute suspicion d’élitisme, même les cas les plus désespérés. Elle fait advenir une exposition partout où peut aller une voiture. N’hésitez pas à venir la consulter, vous serez satisfait de son travail. Rapidité, efficacité garantie et surprise de ses résultats !"